La scène remonte au 17 avril dernier. Il était aux environs d’une heure du matin quand Denis, le prévenu, avait débarqué chez sa compagne, furieux à cause d’une dispute avec ses parents. Loin de se calmer, il avait passé ses nerfs sur la jeune femme, la jetant à terre puis l’étranglant au point qu’elle ne parvienne plus à crier ni à respirer.
Courageux, le chien
Le petit chien de la victime avait voulu venir au secours de sa maîtresse, mais le Soumagnard s’en était pris à lui en lui mordant le museau. Cela avait tout de même permis à la jeune femme de se dégager et d’appeler les secours avant d’être rattrapée par son agresseur, qui lui avait infligé quelques coups de poing. Quand les policiers étaient arrivés, la victime arborait des marques de strangulation, une fracture du nez, une trace de morsure et des ecchymoses.
Le couple avait fini par rompre, au mois de juin. Cependant, ils s’étaient revus tous les deux le 10 juillet et ils s’étaient à nouveau disputés. À cette occasion, le Soumagnard avait mordu la jeune femme à la main et il l’avait jetée à terre.
Le prévenu reconnaissait les faits, qu’il avait imputés à sa consommation d’alcool et de stupéfiants. Afin qu’il y remédie pour éviter tout nouvel accès de violence, le tribunal lui a accordé une probation probatoire de deux ans : durant celle-ci il devra s’astreindre à un traitement psychologique et médical pour mettre fin à ses assuétudes, il devra suivre une formation à la gestion de la violence et il ne pourra plus entrer en contact avec la victime. Au civil, celle-ci sera indemnisée à hauteur de 2.500 euros.