La manière dont les corps des pauvres bêtes ont été empilés, indique que « les cadavres ont été déplacés à cet endroit après le décès des bêtes», analyse Franck Goffaux, directeur de la Société Protectrice des Animaux de Charleroi (SPA).
La triste découverte date de dimanche matin. Pour dénoncer « cette cruauté», Éloïse, 29 ans, publie l’image sur son compte Facebook. Ce lundi, la publication avait déjà été partagée plus de 2.600 fois.
Que risquent les maîtres indignes ? « Entre huit jours à six mois de prison et une amende de 100 euros à 100.000 euros si la décision est prononcée par un tribunal», indique-t-on du côté du cabinet du ministre wallon en charge du Bien-être animal, Carlo Di Antonio (CDH).
En ce qui concerne les souffrances infligées à un animal : « Entre huit jours à trois ans de prison et une amende de 100 euros à 1 million d’euros», ajoute-t-on. Si ce n’est pas le cas, l’administration reprend le dossier, et les amendes peuvent aller de 50 euros à 10.000 euros.