Sa proposition ? Un passeport, qui certifie qu’il ne s’agit pas en l’occurrence d’un animal de compagnie, mais bien d’un « outil » indispensable à la personne handicapée. Et qui lui ouvre, dès lors, toutes portes, à quelques exceptions près…
De rares exceptions
« Nous avons travaillé avec Unia (le centre pour l’égalité des chances, NDLR) qui reçoit régulièrement des signalements de personnes qui se sont vus refuser l’accès à un lieu public avec leur chien. On s’est rendu compte qu’aux USA, il n’y avait aucun souci dans les hôpitaux. On s’est donc inspiré de ce qui se fait chez eux pour notre décret, l’idée étant de permettre la présence de ces chiens d’assistance dans tous les lieux publics, hormis quelques rares exceptions : aux soins intensifs, dans le bloc opératoire… »
« Les chiens d’assistance ont un rôle essentiel dans l’amélioration de l’autonomie et de la qualité de vie du maître handicapé, précise cette proposition de décret. […] On ne peut refuser cet accès qu’à des endroits où la présence d’un chien constitue un danger pour la santé d’autrui. »
La proposition prévoit également des sanctions – une amende de 26 à 1.000 euros – pour quiconque refuserait dès lors l’accès à un chien d’assistance dans un lieu public.
Mais on n’en est pas encore là. Le texte doit en effet encore passer le cap de ma séance plénière du Parlement, prévue le 20 juin prochain, et n’entrerait en vigueur que quelques mois plus tard, au mieux.