Le loup fait son retour en Europe. De nombreux cas ont été recensés en France en Allemagne et, pas plus tard que ce week-end, aux Pays-Bas. Hors, l’animal nomade peut effectuer des distances de 200 km par jour. Les spécialistes en sont convaincus : le retour des loups en Belgique, c’est pour bientôt. Liège, Namur et Luxembourg sont les trois provinces les plus visées.
Ce week-end encore aux Pays-Bas, un automobiliste a pu en filmer un loup se baladant en toute quiétude à quelques dizaines de mètres de la route. Un phénomène attendu prochainement dans nos contrées. Après être revenu dans bon nombre de nos pays voisins, le loup devrait débarquer prochainement en Belgique.
La vidéo tournée ce week-end au Pays-Bas
Des éleveurs en danger
« La question n’est désormais plus de savoir si les loups vont bien débarquer mais plutôt quand » explique Baudouin de Menten observateur et défenseur de la cause des grands prédateurs. Disparu de nos contrées il y a des siècles, les loups reviennent. Ils ont déjà élu domicile dans nos pays voisins. En France et en Allemagne, le nombre d’incidents liés à ces animaux sauvages est en augmentation constante.
Les autorités belges sont donc prévenues : l’arrivée est imminente. Le jour J, il faudra penser à s’adapter. Les canidés ont l’habitude de se nourrir de tout ce qu’ils trouvent sur leur passage. Et ils sont friands du bétail. Moutons. Si ces animaux sauvages ne représentent plus vraiment un danger pour l’homme, une meilleure protection des éleveurs est impérative. « Il faut que les politiciens trouvent les mesures adéquates pour anticiper leur arrivée. Une meilleure protection des éleveurs sera indispensable ainsi qu’une politique d’indemnisation des dégâts » commente Baudoin de Menten.
Liège, Namur et Luxembourg : terre d’accueil
La Flandre, plus densément peuplée, devrait être épargnée par le retour des loups. Par contre, la Wallonie sera touchée. Pour ce faire, les animaux vont passer la frontière française et allemande pour s’établir dans les provinces du Luxembourg de Liège et de Namur. Ils pourraient alors y élire domicile dans les régions les plus boisées plus de 200 ans après les avoir quittées.