Le projet avait déjà été évoqué par le ministre wallon du Bien-être animal, Carlo Di Antonio (cdH). Mais ce jeudi, le dossier sera sur les rails avec un premier objectif : l’identification obligatoire de tous les chats dès 2017 via une puce électronique, comme c’est déjà le cas pour les chiens. Un coût qui s’élève à environ 50 euros par animal si l’on s’en réfère au tarif souvent pratiqué en France.
Le ministre a refusé de confirmer l’info avant le conseil des ministres. Mais à très bonne source, on nous confirme que c’est bien de cela qu’il s’agit.
Carlo Di Antonio, premier ministre wallon du Bien-être animal, prend à bras-le-corps la problématique des chats errants et des chats abandonnés, toujours plus nombreux. L’idée de départ passait par la stérilisation de tous les petits félidés, mais elle se heurte à un problème de taille : comment sanctionner un propriétaire qui ne se soumet pas à la règle si l’on ne peut prouver que le chat lui appartient. L’identification obligatoire résoudra le problème. La date de 2017 semble réaliste, sachant que les trois régions du pays veulent travailler ensemble. Une base de données nationale sera mise en place, comme pour les chiens, qui permettra à tout vétérinaire de reconnaître un matou pucé. Qu’il soit adulte ou chaton, donné ou vendu, tout chat devra être identifié avant 12 semaines d’existence.
Une fois la date de régularisation passée, le ministre pourra alors imposer la stérilisation générale, en tolérant une dérogation exceptionnelle pour le propriétaire privé qui en ferait la demande pour une portée. Puis prendre des dispositions concernant les chats non identifiés, qui seront considérés comme errants. Et tenter de solutionner ce problème. (Source La Meuse jeudi 7 janvier 2016)