Côté sanctions, à la suite des contrôles effectués l’année passée, cinq avertissements ont été rédigés et sept procès-verbaux dressés contre des exploitants. Bref, les plaintes prises en considération par l’Unité Bien-être animal (composée de quatre vétérinaires et de trois contrôleurs) ont souvent révélé de véritables situations problématiques.
26 plaintes pour un élevage
En effet, les contrôles sont soit réalisés dans le cadre de visites planifiées au cours de l’année ou sur base d’une plainte.
Cependant, toutes les plaintes ne sont pas systématiquement prises en compte.
La situation ne s’est guère améliorée en 2016 puisque, jusqu’ici, 76 plaintes ont déjà été reçues et 10 visites de contrôles réalisées. Si ces chiffres sont à la hausse (sur base des neuf premiers mois) c’est aussi à cause d’une entreprise qui pose véritablement problème : 26 plaintes ont été envoyées pour ce seul et même établissement.
Parmi ces plaintes, on retrouve le cas d’un éleveur de Pepinster où 20 chiens, dans un état déplorable, ont été saisis. « En 2016, les visites ont donné lieu à deux avertissements et à trois procès-verbaux » , a confirmé le ministre Carlo Di Antonio (cdH).