Cet épagneul breton avait été retrouvé, enterré vivant sous de la terre et des bûches de bois à Turquant, au nord-ouest de la France, mais n’a pas survécu malgré les premiers soins prodigués par une association de défenseurs des animaux.
Le 11 décembre dernier, vers 7h du matin, un promeneur a entendu des jappements provenant d’un chien dans un jardin de la commune de Turquant, non loin d’Angers, au nord-ouest de la France. Comme le rapportent nos confrères de 20 Minutes, ce chien n’était en fait pas dans le jardin mais enterré sous terre ! Le promeneur a réussi à déterrer l’animal, qui se trouvait sous une couche de terre, recouvert d’une tôle et de bûches de bois.
L’animal a été transporté d’urgence chez un vétérinaire de garde et malgré son état grave, grâce à l’association de défense des animaux Droits de Vivre, l’épagneul breton, très faible, a pu recevoir les premiers soins. Mais après deux jours et demi de surveillance médicale, la décision a finalement été prise de l’euthanasier, vu sa trop grande souffrance.
L’association Droits de Vivre continue toutefois son combat pour Aslan. Une pétition qui a recueilli plus de 38.000 signatures a ainsi été proposée sur Internet et un appel au rassemblement a été lancé pour ce dimanche à Turquant, sur la place de la commune française. L’organisation réclame « justice » et dénonce « l’acte de cruauté » dont a été victime le chien.
Le propriétaire de l’animal a été retrouvé depuis lors, alors que l’association Droits de Vivre a porté plainte contre l’auteur des faits. L’homme de 44 ans a reconnu avoir enterré son chien, expliquant qu’il pensait que son épagneul était mort. Il va être poursuivi pour « sévices et cruauté envers un animal domestique », et risque jusqu’à 30.000 euros d’amende et deux ans d’emprisonnement.